UN FLOCON DANS MA GORGE
Texte et mise en scène Constance Larrieu
Avec Marie-Pascale Dubé, David Bichindaritz
Texte en collaboration avec Marie-Pascale Dubé
Création sonore et musicale David Bichindaritz Costumes Fanny Brouste Régie générale Cyrille Lebourgeois ou Alexandre Hulak Régie son Cyrille Lebourgeois ou Alexandre Hulak ou Quentin Boutet Régie lumière Florian Jourdon |
Remerciements : collaboration artistique Didier Girauldon, regard dramaturgique Marc-Antoine Cyr et Marion Stoufflet
Production Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN, Compagnie Jabberwock
Création 2020
Durée 50 minutes. Dès 6 ans. |
Prochaines représentations
|
ESPACE DE RETZ, MACHECOUL-SAINT-MÊME (44) 6 novembre à 18h (tout public) 7 novembre 2024 à 10h (scolaire) [+] Infos et réservation... |
Une ode aux pouvoirs merveilleux de la voix
Depuis toute petite, Marie-Pascale s’amuse à créer des sons avec sa voix ; des sons très graves, provenus du fin fond de sa gorge, qu’elle n’a ni appris ni entendus. Un jour, en écoutant un disque de chant Inuit, elle s’exclame : «C’est ma voix !» Mais comment l’art du «katajjaq», ce jeu vocal pratiqué depuis des siècles par des femmes vivant dans l’Arctique, s’est-il inscrit spontanément dans sa voix à elle, petite fille habitant à des milliers de kilomètres ?
Constance Larrieu s’inspire de l’histoire de Marie-Pascale Dubé, comédienne et chanteuse franco-québécoise, pour inventer un road-trip vocal joyeux et onirique qui célèbre les pouvoirs de la voix, formidable moyen d’expression des sentiments, de compréhension de soi et d’ouverture à l’autre. Marie-Pascale Dubé incarne son propre rôle au plateau, accompagnée de David Bichindaritz, musicien multi-instrumentiste composant une bande-son en live. Sa voix est tout à la fois porteuse de personnages dont les identités se dévoilent peu à peu, de paysages émergeant de la puissance évocatrice des sons dont elle a le secret, et d’une histoire, qui nous raconte comment la voix peut aider chacun·e à grandir, à se construire, à trouver de la force en soi…
|
Entretien avec Constance Larrieu
Comment vous est venue l’idée de placer la voix au cœur de ce projet ?
Constance Larrieu : La voix est au cœur de ma démarche artistique. J’ai commencé très tôt à faire de la musique et, en grandissant, ce qui m’a attirée vers le théâtre est l’envie d’entendre des sonorités, de travailler la rythmicité du texte. Beaucoup d’enfants ne sont pas à l’aise avec leur voix, alors que c’est un appui qui peut les aider à vaincre leur timidité, à avoir un rapport au monde plus ouvert et curieux. La voix est aussi un élément présent dans le rejet de la différence : lorsqu’on déprécie quelqu’un, par rapport à son origine ou sa classe sociale, on imite souvent sa manière de parler.
Constance Larrieu : La voix est au cœur de ma démarche artistique. J’ai commencé très tôt à faire de la musique et, en grandissant, ce qui m’a attirée vers le théâtre est l’envie d’entendre des sonorités, de travailler la rythmicité du texte. Beaucoup d’enfants ne sont pas à l’aise avec leur voix, alors que c’est un appui qui peut les aider à vaincre leur timidité, à avoir un rapport au monde plus ouvert et curieux. La voix est aussi un élément présent dans le rejet de la différence : lorsqu’on déprécie quelqu’un, par rapport à son origine ou sa classe sociale, on imite souvent sa manière de parler.
De quelle manière Marie-Pascale Dubé est-elle entrée dans ce projet ?
C.L. : J’ai écarté l’idée de faire un spectacle autour du chant lyrique, car ce type de voix me semblait trop connu des enfants occidentaux. Je voulais une voix plus étrange. C’est au fil de mes recherches que j’ai découvert Marie-Pascale. J’ai écouté ses enregistrements puis je lui ai écrit. Notre rencontre m’a confirmée que j’avais trouvé la personne idéale pour aborder à la fois la question de la différence et celle du rapport à la voix en lien avec la construction d’une identité affirmée.
C.L. : J’ai écarté l’idée de faire un spectacle autour du chant lyrique, car ce type de voix me semblait trop connu des enfants occidentaux. Je voulais une voix plus étrange. C’est au fil de mes recherches que j’ai découvert Marie-Pascale. J’ai écouté ses enregistrements puis je lui ai écrit. Notre rencontre m’a confirmée que j’avais trouvé la personne idéale pour aborder à la fois la question de la différence et celle du rapport à la voix en lien avec la construction d’une identité affirmée.
Quelle a été votre démarche d’écriture pour le spectacle ?
C.L. : Comme souvent dans mon travail, je me nourris de plusieurs matières. J’ai lu des contes, je me suis documentée sur l’histoire du peuple inuit et sa culture, ses valeurs, les mythes qui se transmettent de générations en générations, j’ai aussi écouté pas mal de musique. Au gré de nos discussions, Marie-Pascale m’a parlé de son enfance, de son voyage, de sa quête identitaire. J’ai eu envie de partir de son récit personnel plutôt que d’inventer une histoire. Je pensais aussi que si elle se racontait à la première personne, ce serait plus direct, plus sensible. Comme il était important qu’il y ait une intrigue, des actions, une théâtralité, j’ai choisi de refictionnaliser son histoire en brodant et en inventant des péripéties. Ma démarche a ainsi consisté à récolter et réécrire, en dialogue régulier avec Marie-Pascale.
C.L. : Comme souvent dans mon travail, je me nourris de plusieurs matières. J’ai lu des contes, je me suis documentée sur l’histoire du peuple inuit et sa culture, ses valeurs, les mythes qui se transmettent de générations en générations, j’ai aussi écouté pas mal de musique. Au gré de nos discussions, Marie-Pascale m’a parlé de son enfance, de son voyage, de sa quête identitaire. J’ai eu envie de partir de son récit personnel plutôt que d’inventer une histoire. Je pensais aussi que si elle se racontait à la première personne, ce serait plus direct, plus sensible. Comme il était important qu’il y ait une intrigue, des actions, une théâtralité, j’ai choisi de refictionnaliser son histoire en brodant et en inventant des péripéties. Ma démarche a ainsi consisté à récolter et réécrire, en dialogue régulier avec Marie-Pascale.
Aviez-vous terminé le texte avant le début des répétitions ?
C.L. : Pas complètement. Mais je voulais arriver avec une matière fictive déjà bien construite, notamment parce que la dimension musicale est prépondérante, la voix étant à la fois le sujet et l’objet du spectacle. Nous avons commencé par mener des chantiers musicaux : des improvisations avec Marie-Pascale, des créations d’ambiances sonores avec David Bichindaritz, ou encore de courtes séquences associant une musique et un extrait de texte. II s’agissait de voir comment les mots et la musique pouvaient s’agencer, dialoguer ensemble, et ce que la présence de musique impliquait en terme de remaniement du texte. Lorsque j’écrivais, j’entendais aussi la voix de Marie-Pascale, et j’ai essayé de composer le texte dans cette optique de musicalité.
C.L. : Pas complètement. Mais je voulais arriver avec une matière fictive déjà bien construite, notamment parce que la dimension musicale est prépondérante, la voix étant à la fois le sujet et l’objet du spectacle. Nous avons commencé par mener des chantiers musicaux : des improvisations avec Marie-Pascale, des créations d’ambiances sonores avec David Bichindaritz, ou encore de courtes séquences associant une musique et un extrait de texte. II s’agissait de voir comment les mots et la musique pouvaient s’agencer, dialoguer ensemble, et ce que la présence de musique impliquait en terme de remaniement du texte. Lorsque j’écrivais, j’entendais aussi la voix de Marie-Pascale, et j’ai essayé de composer le texte dans cette optique de musicalité.
Son accent québécois fait-il partie intégrante de cette musicalité ?
C.L. : Oui, et elle va en jouer sur scène. Pour un enfant qui n’aurait jamais entendu parler québécois, l’accent participe aussi de l’étrangeté de cette voix. Marie-Pascale explique d’ailleurs qu’elle se sent étrangère partout où elle va : à Montréal, elle est la Française et à Paris, la Québécoise. C’est intéressant que les enfants constatent que finalement, où que l’on se trouve, on est toujours l’étranger de quelqu’un. Cela rejoint un aspect qui m’intéresse également, c’est la manière dont la petite histoire, singulière, s’inscrit dans la grande Histoire. Le parcours de Marie-Pascale, autour de sa construction identitaire peut permettre d’évoquer en filigrane un sujet dont on parle peu : celui de la colonisation et des tabous qui l’entourent. Je pense que cette dimension politique peut être abordée dans un projet jeune public, et qu’elle est même importante.
C.L. : Oui, et elle va en jouer sur scène. Pour un enfant qui n’aurait jamais entendu parler québécois, l’accent participe aussi de l’étrangeté de cette voix. Marie-Pascale explique d’ailleurs qu’elle se sent étrangère partout où elle va : à Montréal, elle est la Française et à Paris, la Québécoise. C’est intéressant que les enfants constatent que finalement, où que l’on se trouve, on est toujours l’étranger de quelqu’un. Cela rejoint un aspect qui m’intéresse également, c’est la manière dont la petite histoire, singulière, s’inscrit dans la grande Histoire. Le parcours de Marie-Pascale, autour de sa construction identitaire peut permettre d’évoquer en filigrane un sujet dont on parle peu : celui de la colonisation et des tabous qui l’entourent. Je pense que cette dimension politique peut être abordée dans un projet jeune public, et qu’elle est même importante.
David Bichindaritz, qui incarne le frère de Marie-Pascale, sera aussi musicien au plateau. Quelle direction esthétique lui avez-vous donné pour la musique ?
C.L. : Je ne voulais pas « tomber » dans un projet folklorique sur le chant de gorge. D’abord parce qu’étant française, et Marie-Pascale n’étant elle-même pas inuit, cette approche aurait pu être assimilée à une appropriation de la culture des autochtones. Ensuite parce que je voulais mélanger leurs deux univers musicaux, et créer des « frottements ». Le chant de gorge est habituellement interprété en duo et a cappella, or Marie-Pascale chante ici en solo. De son côté, David Bichindaritz apporte ses inspirations « électro-pop » et son goût pour la théâtralité. Il aime utiliser la musique comme vecteur d’émotion, en créant des univers sonores qui portent l’action et permettent de comprendre ce qui se passe sans forcément le nommer. Je lui ai aussi demandé d’intégrer des accents country et folk dans sa musique pour évoquer le road trip de Marie-Pascale dans le Grand Nord, avec la dimension épique qu’a ce voyage.
C.L. : Je ne voulais pas « tomber » dans un projet folklorique sur le chant de gorge. D’abord parce qu’étant française, et Marie-Pascale n’étant elle-même pas inuit, cette approche aurait pu être assimilée à une appropriation de la culture des autochtones. Ensuite parce que je voulais mélanger leurs deux univers musicaux, et créer des « frottements ». Le chant de gorge est habituellement interprété en duo et a cappella, or Marie-Pascale chante ici en solo. De son côté, David Bichindaritz apporte ses inspirations « électro-pop » et son goût pour la théâtralité. Il aime utiliser la musique comme vecteur d’émotion, en créant des univers sonores qui portent l’action et permettent de comprendre ce qui se passe sans forcément le nommer. Je lui ai aussi demandé d’intégrer des accents country et folk dans sa musique pour évoquer le road trip de Marie-Pascale dans le Grand Nord, avec la dimension épique qu’a ce voyage.
Créer une petite forme, avec des contraintes d’espace pour représenter les choses au plateau, est-ce stimulant pour vous ?
C.L. : Toute contrainte est, je trouve, une source de liberté. C’est très bien de ne pas disposer des artifices propres à une grosse production, parce qu’on va être vraiment en proximité, au contact des réactions. Le jeu doit donc être poreux, très au présent, dans l’échange avec le public. Tout cela m’amène à travailler sur la sincérité de l’interprétation des acteurs dans une mise en scène épurée et à rechercher la grande précision du corps, de l’adresse directe et de l’expressivité du visage. Jouer beaucoup avec peu de moyens. Travailler dans un petit espace invite davantage à « dessiner » tout, à ne négliger aucun détail pour pouvoir proposer aux enfants une véritable expérience sensible et immersive susceptible de les interpeller. Il y a aussi des valeurs très concrètes de partage et de solidarité notamment présentes dans la culture Inuite que je trouve inspirantes et nécessaires et qui vont traverser le spectacle…
C.L. : Toute contrainte est, je trouve, une source de liberté. C’est très bien de ne pas disposer des artifices propres à une grosse production, parce qu’on va être vraiment en proximité, au contact des réactions. Le jeu doit donc être poreux, très au présent, dans l’échange avec le public. Tout cela m’amène à travailler sur la sincérité de l’interprétation des acteurs dans une mise en scène épurée et à rechercher la grande précision du corps, de l’adresse directe et de l’expressivité du visage. Jouer beaucoup avec peu de moyens. Travailler dans un petit espace invite davantage à « dessiner » tout, à ne négliger aucun détail pour pouvoir proposer aux enfants une véritable expérience sensible et immersive susceptible de les interpeller. Il y a aussi des valeurs très concrètes de partage et de solidarité notamment présentes dans la culture Inuite que je trouve inspirantes et nécessaires et qui vont traverser le spectacle…
PROGRAMMATION
- Du 14 janvier au 26 février 2020 - 31 représentations en tournée décentralisée dans les Yvelines, dans le cadre du festival Odyssées en Yvelines, dont 4 représentations au Théâtre de Sartrouville Yvelines CDN
- [Reporté] 15 mars 2021 (2 représentations scolaires) au Théâtre d'Angoulême - Scène nationale
- Du 23 au 30 mars 2021 (9 représentations scolaires) par Côté Cour, Scène d’intérêt national, conventionnée Art, enfance, jeunesse
- [Annulé] 7 avril 2021 (tout public) et 8 et 9 avril 2021 (4 représentations scolaires) au Théâtre de Compiègne
- [Annulé] Du 12 au 17 avril 2021 (6 représentations scolaires et 1 représentation tout public) au CDN de Sartrouville
- 21 mai 2021 à La Charpente à Amboise (représentation professionnelle) dans le cadre des journées professionnelles Les Jeudiffusion
- Du 25 au 27 mai 2021 au Théâtre de Sartrouville Yvelines CDN (78)
- [Annulé] Représentation scolaire le 17 décembre 2021, La Pléiade, La Riche (37)
- [Annulé] Représentation tout public le 18 décembre 2021, La Pléiade, La Riche (37)
- 2 représentations tout public (petite forme) le 12 mars 2022, Salle des fêtes à Vendranges (42)
- 2 représentations scolaires (petite forme) le 22 mars 2022 au Pôle culturel Soelys, Soyaux (16)
- 25 mars 2022 à la Maison Jacques Brel, Villiers-le-Bel (95) (forme lumière)
- Du 31 mai au 3 juin 2022 au Théâtre de Sartrouville Yvelines CDN (78), 5 repr. scolaires et 1 repr. tout public le 3 juin
- 14 octobre 2022 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) au Théâtre de Beaumarchais, Amboise (37)*
- 18 octobre 2022 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) à l'Espace Culturel Edmond Desouches, Lucé (28)*
- 23 octobre 2022 (tout public) à l'Abbaye de Noirlac (18), dans le cadre du festival Au creux de l'oreille)
- 9 novembre 2022 (tout public) et 10 novembre 2022 (2 repr. scolaires) à la Grange de Luynes (37)*
- 2 décembre 2022 (scolaire) et 3 décembre 2022 (tout public) à la Pléiade à La Riche (37)*
- 7 décembre 2022 (tout public) à la Médiathèque de Chambray-lès-Tours (37)
- 5 février 2023 (tout public) à la Parenthèse, Ballan-Miré (37)*
- 15 février 2023 (tout public) au Centre culturel Louis Aragon, Saint-Florent-sur-Cher (18)*
- 18 février 2023 (tout public) à l'Espace culturel Victor Hugo, Henrichemont (18) ; co-programmé par le Théâtre Bambino et la Communauté de Communes Terres du Haut Berry
- À Vernouillet et dans les villes alentours (28)* : 28 février 2023 (2 repr. scolaires) au Théâtre de la Vallée, Saint-Rémy-sur-Avre (28) ; 1er mars 2023 (2 repr. tout public) à L’Atelier à Spectacle, Vernouillet (28) ; 2 mars 2023 (2 repr. scolaires) à la Salle des fêtes, Saint-Lubin-des-Joncherets (28) ; 3 mars (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) à la Salle des fêtes, Ezy-sur-Eure (28)
- 8 mars 2023 (2 repr. scolaires) à la Salle des Fêtes de Saint-Jean de Braye (45)*
- 16 mars 2023 (scolaire), 17 mars 2023 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) à la Scène Nationale Bonlieu à Annecy (74)
- 21 mars 2023 (2 repr. scolaires) à l'Espace Malraux, Châteaudun (28)*
- 28 mars 2023 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) à l'Escale de St-Cyr-sur-Loire (37)*
- 12 décembre 2023 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) au Théâtre du Garde-Chasse, Les Lilas (93)
- 18 décembre 2023 (scolaire), 19 décembre 2023 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) au Carré 9, Redon (35)
- 22 décembre 2023 (tout public) à la MJC Cyrano, Gif-sur-Yvette (91)
- 30 janvier 2024 (scolaire), 31 janvier 2024 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) à l'Usine à Gaz, Nyon (Suisse)
- 14 et 15 mars 2024 (4 repr. scolaires) au Théâtre Jacques Cœur, Bourges (18)
- 3 avril (tout public), 4 et 5 avril (4 repr. scolaires) et 6 avril 2024 (tout public), au Théâtre Sénart, Scène Nationale de Lieusaint (77)
- 15 mai 2024 (scolaire), 16 mai 2024 (2 repr. scolaires) et 17 mai 2024 (1 repr. scolaire et 1 repr. tout public) à L'Espace 600, Grenoble (38) dans le cadre du festival Les Arts du récit
- 8 octobre 2024 à 19h (tout public) à Oésia, Notre-Dame-d'Oé (37) [+] Infos et réservation...
- 6 novembre à 18h (tout public) et 7 novembre 2024 à 10h (scolaire) à l'Espace de Retz, Machecoul-Saint-Même (44) [+] Infos et réservation...
* avec le soutien de la Scène conventionnée nomade « art, enfance et jeunesse » portée par Scène O Centre