JABBERWOCK - Didier Girauldon & Constance Larrieu
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DANS LES MURS

Photo
 Texte Vincent Farasse
Mise en scène Didier Girauldon en collaboration avec ​Constance Larrieu
Avec ​Guillaume Clausse et Jocelyn Lagarrigue
Musique David Bichindaritz
Scénographie Antoine Vasseur
Création lumières Mathilde Chamoux
Création costumes Fanny Brouste
Chorégraphie combat Emmanuel Lanzi ​
Régie générale Florian Jourdon
Production Compagnie Jabberwock
Durée 1h10
Le texte DANS LES MURS est publié aux éditions Actes Sud-Papiers
Ce spectacle bénéficie de l’aide à la création du Ministère de la Culture (DRAC Centre-Val de Loire). Avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire, du Conseil Départemental d’Indre-et-Loire, de la Ville de Tours - Label Rayons Frais, de la Ville de Saint-Cyr-sur-Loire
Avec le soutien de la 
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Résidences et accompagnement Théâtre Joliette, Scène conventionnée art et création - expressions et écritures contemporaines à Marseille ; Théâtre de l’Ephémère, Scène conventionnée d'intérêt national art et création pour les écritures contemporaines – Le Mans ; La Pléiade – La Riche ; L’Escale – Saint-Cyr-sur-Loire ; La Reine Blanche, Scène des arts et des sciences – Paris
Remerciements Le Volapük – Tours ; Service Culturel de l'Université de Tours

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Toute la presse sur Dans les murs ici.

La porte s’ouvre. Richard entre soudainement dans la vie d'Eddy. À moins que ce ne soit l'inverse ? Face à face au milieu du salon, chacun l’affirme : « ici, c’est chez moi ». Qui dit vrai ? Ce qui est certain, c'est qu'il n'y a plus assez de carrés de chocolat pour deux. Va-t-il falloir apprendre à partager ?
Avec Dans les murs, Vincent Farasse s'empare de la question du mal logement avec suspense et humour. Dialogues savoureux, plongées vertigineuses dans un univers où le surnaturel affleure : ce thriller social commence comme une énigme et dévoile peu à peu les intentions de chacun. 
Dans les murs, inédit de Vincent Farasse pour deux comédiens, porte avec un verbe cinglant, un suspense et un humour presque beckettiens des sujets de société brûlants : expropriation, déclassement social, solitude et cadences insupportables du monde du travail sont au cœur de la rencontre entre ces deux hommes. Crevant l'austérité et la noirceur du propos, les longs monologues des deux personnages sont autant de plongées dans un monde intérieur où le surnaturel affleure, peuplé d'hommes à tête de castor et de mystérieux voleurs d'herbes aromatiques en pot. 

L'immeuble, personnage à part entière de l'histoire, est un univers concentrique régi par des règles de copropriété aliénantes n'accordant aucun refuge à celui ou celle qui s'écarte du droit chemin. 

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Le dispositif scénique fonctionne en miroir de l'intrigue comme une énigme qui révèle peu à peu ses secrets. Écrin stylisé constitué d'éléments mobiles conçus comme des agrès pour les acteurs, le décor emprunte autant aux codes des films de Blier ou d'Hitchcock qu'à l'esthétique des escape-rooms et des casinos. Dans ces salles où l'on peut soudain tout perdre comme faire sauter la banque, les tapis sont verts. Cette couleur apaisante donne aux usagers un sentiment d'équité et d'espoir : «la prochaine fois sera la bonne !»

Ici, face à face sur le terrain de jeu, deux hommes en équilibre se livrent à un duel verbal et physique sans merci. Mais l'argent et la propriété ne sont qu'un prétexte : c'est de leur survie et de leur condition d'être humain qu'il s'agit.

Didier Girauldon

Vincent Farasse, à propos de Dans les murs
" Tout a commencé par une discussion avec les bénévoles d’un centre Emmaüs. Ils m’ont appris une chose que j’ignorais : depuis quelques années, parmi les gens sans domiciles, on en croise de plus en plus qui ont un travail. Sous-payé, parfois à temps partiel, parfois non-déclaré, mais un travail. Ils travaillent et cotisent, donc, mais la flambée de l’immobilier et la dégradation des salaires sont telles qu’ils ne parviennent pas à trouver un logement.
On a tendance à assimiler le fait d’être SDF à la mendicité, et le fait d’avoir un travail au fait d’être intégré socialement. Dans les grandes villes, c’est loin d’être toujours le cas. Et c’est un phénomène qui, depuis quelques années, et plus encore quelques mois, augmente sensiblement.
Gouvernement et patronat répètent que s’il y a du chômage, c’est parce que les salaires seraient trop élevés. Pour avoir un emploi, il faudrait que l’on accepte de travailler pour moins. Comme si le fait d’avoir un travail était en soi suffisant, et que le salaire était une chose accessoire.
Ce phénomène s’est produit massivement, en France, au Second Empire, période de capitalisme débridé sur fond de spéculation immobilière. On ne cessait de comprimer les salaires tandis que les loyers, dans le même temps, ne cessaient d’augmenter. Beaucoup d’ouvriers se retrouvèrent ainsi forcés de dormir dans la rue ou dans des baraquements. Cela toucha d’abord des hommes et des femmes seuls et sans soutien, puis des familles entières. Notre époque entretient beaucoup de points communs avec cette époque-là.
J’ai ressenti le besoin impérieux d’écrire là-dessus. Ces sans-logis avec un travail. Ces gens dans et hors société. Qui travaillent, produisent, cotisent, mais ne peuvent satisfaire un des besoins les plus primaire. Ces gens, invisibles, et de plus en plus nombreux."​

Retrouvez les interviews de Didier Girauldon sur RFL 101 et sur TV Tours

​ÉTAPES DE CRÉATION

Septembre 2020 - Résidence à La Pléiade à La Riche

Septembre 2020 - Résidence au Théâtre de l'Éphémère au Mans

Mars 2020 - Répétitions au Théâtre de la Reine Blanche à Paris et séance de travail au Kajyn Paris


PROGRAMMATION

[Représentation annulée] 17 décembre 2020 à la Pléiade – La Riche ​
​​[Reporté à la saison prochaine] Du 20 au 31 janvier 2021 - 11 représentations au Théâtre La Reine Blanche - Scène des Arts et des Sciences, Paris
[Annulé] 3 février 2021 (scolaire et tout public), Salle Appel d'Air (Lycée Grandmont) à Tours
[Reporté en 2022] 11 mars 2021 (tout public) et 12 mars 2021 (scolaire) ​au Mac-Nab à Vierzon en lien avec la F.O.L 18 (Bourges) ​
Mercredi 16 décembre 2020 à L'Escale, Saint-Cyr-sur-Loire (représentation professionnelle)
Jeudi 21 et vendredi 22 janvier 2021 au Théâtre La Reine Blanche à Paris 18e ​(représentations professionnelles)
Mercredi 23 février 2022 (tout public) et jeudi 24 février 2022 (représentation scolaire) au Théâtre Mac-Nab, Vierzon (18), en partenariat avec La Ligue de l'Enseignement 18 [+] Informations...


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